X (ex-Twitter) licencie la moitié de son équipe de lutte contre la désinformation électorale
Le réseau social X, anciennement Twitter, a licencié une partie importante des employés chargés de lutter contre la désinformation lors des élections, a indiqué Elon Musk, mais la directrice générale de la plateforme a assuré que le sujet n’était pas délaissé.
Le président de X a réagi à un article du site The Information, selon lequel le groupe s’était séparé de la moitié de l’équipe dédiée à la modération des contenus véhiculant de fausses informations sur la campagne américaine et le scrutin, y compris son responsable.
Depuis sa prise de contrôle de Twitter, rebaptisé X, il est régulièrement accusé d’avoir largement réduit la modération des contenus relevant de la désinformation, de la haine ou du harcèlement, en bonne partie en réduisant les effectifs.
Lors d’un entretien public à l’occasion de la conférence Code, organisée au sud de Los Angeles, la directrice générale de X, Linda Yaccarino, n’a pas contesté que certains membres de l’équipe avaient été licenciés, mais a assuré qu’elle n’allait pas être dissoute.
Les plus grands acteurs du secteur technologique sont soumis par l’Union européenne, depuis fin août, à des obligations renforcées de lutte contre les contenus illégaux.
Selon un rapport du Transparency Centre, publié mardi, X ressort, parmi les grandes plateformes, en tête au ratio de messages contenant de la désinformation rapportés à l’ensemble des contenus postés.
La vice-présidente de la Commission européenne, Vera Jourova, a relevé ces résultats et mis en garde X.
Le nouveau texte européen prévoit qu’en cas d’infractions graves répétées, une entreprise peut voir ses activités temporairement suspendues dans l’Union européenne.
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