CMI France envisage de vendre Marianne
A peine relancé, l’hebdomadaire Marianne est-il à vendre ? L’information publiée ce 15 avril, par La Lettre, indiquait que le propriétaire d’Editis, de Casino France, de CMI France et Czech Media Invest, Daniel Kretinsky aurait chargé son bras droit Denis Olivennes de trouver un repreneur pour le magazine, structurellement déficitaire.
Ce mardi au Figaro, Denis Olivennes a souligné son estime pour Natacha Polony pour le travail de repositionnement qu’elle a opéré sur Marianne. Évoquant sa liberté éditoriale, et le rapprochement de Marianne avec son lectorat, il a souligné un éloignement avec ses positions et celles de l’éditeur plus proeuropéennes. « Natacha Polony a réussi à remettre Marianne sur les rails en étant très rigoureuse et intelligente sur son positionnement dans le paysage de la presse ». « Il faut dire que plus Natacha Polony se rapproche de son lectorat, plus elle s’éloigne de Daniel Kretinsky intellectuellement » a-t-il expliqué au micro de Figaro TV Esprit d’entreprise.
Des chiffres dans le rouge
Il a rappelé que la nouvelle formule de Marianne avait permis d’augmenter la vente de 40% passant de 20 000 à 28 exemplaires. Que le titre réalisait un chiffre d’affaires de 12 millions mais essuyé une perte de 3 millions d’euros, due à la répercussion de l’inflation notamment sur le cout du papier.
Enfin, s’il n’a pas voulu affirmer la cession de Marianne, il a maintenu qu’une discussion devrait avoir lieu entre Natacha Polony et CMI France, afin de voir de quelles façons, elle pourra conserver son indépendance et garantir la pérennité et l’avenir de Marianne.
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