Distribution de la presse : vers une quarantaine de suppressions de postes à France Messagerie
« Avec cet accord, France Messagerie aura, depuis sa création en 2020, réduit ses effectifs de plus de 30%, contribuant ainsi proactivement à la pérennité de la filière », souligne l’entreprise, qui comptait 280 salariés il y a quatre ans, et 227 aujourd’hui. Implantée à Paris et à Bobigny, elle assure la distribution de tous les quotidiens et de plus d’un tiers des magazines auprès des 20 000 marchands de presse en France, et distribue également la presse à l’international.
France Messagerie indique mener des « actions de développement de son chiffre d’affaires sur des marchés concurrentiels tels que la distribution des magazines et de produits hors-presse, ainsi que sur le développement de nouveaux services ». La société a ainsi obtenu « des résultats nets positifs et stables pendant quatre années consécutives ».
France Messagerie est né des cendres de Presstalis
France Messagerie est né en 2020 des cendres de Presstalis placé en liquidation judiciaire. Le groupe n’avait pas su se sortir d’un redressement judiciaire prononcé en mai 2020, plombé par la baisse des ventes de journaux et des investissements malavisés. Ses filiales en régions ont été liquidées, mais la maison mère a été reprise par la coopérative des quotidiens avec le soutien de quelques groupes de magazines et un fort appui de l’Etat, pour concurrencer un autre distributeur, les MLP.
À lire aussi
Aurore Domont (Media Figaro) « L’information ne doit pas être un simple produit, mais un pilier de la démocratie »
Dans un contexte de bouleversement numérique, les États Généraux de l’Information visent à repenser le rôle des médias et à encadrer les pratiques des grandes plateformes pour défendre la démocratie. Aurore Domont, présidente de Media Figaro, revient sur son implication dans ce groupe de travail stratégique présidé par Sébastien Soriano. Dans cette interview à The Media Leader, elle partage les constats et les propositions développés pour un encadrement plus fort du numérique, au service de l’intérêt général.
À lire plus tard
Vous devez être inscrit pour ajouter cet article à votre liste de lecture
S'inscrire Déjà inscrit ? Connectez-vous