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Le bilan 2024 de RSF révèle une intensification alarmante des attaques contre les journalistes

Le bilan 2024 de RSF révèle une intensification alarmante des attaques contre les journalistes
Crédit Illustration RSF / Sophie Bourlet

Triste bilan 2024 de Reporters sans frontières (RSF) qui démontre toujours plus d’attaques contre les journalistes, notamment dans les zones de conflit, où se concentre la moitié des meurtres de journalistes enregistrés cette année. Ces 20 dernières années, ce sont plus de 1700 journalistes qui ont été tués.

Gaza s’impose comme la région la plus dangereuse au monde en 2024. Plus de 145 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis octobre 2023, dont au moins 35 ciblés ou tués en raison de leur travail, souligne RSF. Dans le monde, le nombre de journalistes tués pour avoir couvert des zones de conflit – au Proche-Orient, en Irak, au Soudan, en Birmanie et en Ukraine – a atteint un niveau record depuis 2020, selon RSF. En raison du grand nombre de journalistes tués au Pakistan (7 journalistes) et lors des manifestations au Bangladesh (5 journalistes), l’Asie reste, en 2024, la seconde région la plus dangereuse pour les professionnels des médias.

Par ailleurs, 550 journalistes sont actuellement emprisonnés à travers le monde, une hausse de 7 % par rapport à l’année précédente. 72 journalistes ont été condamnés en 2024 à plus de 250 ans de prison.
Près d’une centaine de journalistes sont portés disparus dans le monde, dont plus d’un quart ont disparu au cours des dix dernières années. Le Mexique se distingue tristement comme le pays le plus dangereux, concentrant plus de 30 % des cas.

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