Deux ans après son lancement, Be a décidé de se concentrer sur sa version petit format, lancée seulement depuis février 2011, mais qui représentait déjà plus de 60% de sa diffusion. Celle-ci, plus adaptée aux habitudes nomades de ses lectrices urbaines et actives, a généré une hausse de diffusion de 18% pendant l’été 2011 par rapport à 2010. Tout en maintenant sa ligne rédactionnelle et sa maquette, Be en profite pour adopter un papier plus qualitatif (80g vs 70g auparavant), une nouvelle typo (Times) dans un corps plus gros facilitant la lecture en petit format et enfin une pagination rédactionnelle renforcée de 10 pages au minimum par numéro. Cet espace supplémentaire sera essentiellement consacré aux actualités et aux reportages.
En parallèle, une appli iPad sera lancée pour compléter les formats que la marque offre à ses lectrices : un site qui attire 700 000 visiteurs uniques par mois, une appli iPhone qui génère 2M de pages vues mensuelles, une communauté active de 165 000 jeunes femmes qui ont déjà rédigé 90 000 fiches produits.
Cette transformation sera opérationnelle dès le numéro de demain 20 janvier, qui sera vendu 1€ pendant 3 semaines, le temps d’une campagne TV de relance, puis 1,20€ (entre 1,50€ et 1€, prix actuels du grand et du petit format). Dès janvier-février, la pagination publicitaire devrait se situer à 25% plus haut que l’année dernière. Cette tendance confirme la bonne santé de la marque Be. Même si la diffusion actuelle de 171 392 exemplaires (OJD DSH 2010/2011) est jugée logique compte tenu de la tranche d’âge visée, Franck Espiasse-Cabau rappelle : «(…) Nous avons atteint nos objectifs de diffusion et publicitaires (…). 2012 sera une année de conquête et de développement.»
