Les éditeurs maîtrisent de plus en plus les enjeux de la fin des cookies d’après une étude de Teads
Teads dévoile les résultats de la seconde édition de son étude sur la fin des cookies, réalisée en ce début d’année 2022 auprès de 450 éditeurs partenaires en France et dans le monde. Au niveau mondial, 30% des éditeurs affirment désormais avoir une bonne compréhension des tenants et aboutissants de la fin des cookies, contre seulement 23% en 2021.
Ce chiffre est supérieur à 50% chez les éditeurs français, qui apparaissent toujours parmi les plus matures sur le sujet. Cependant, moins de la moitié d’entre eux seulement (37% à l’international et 44% en France) travaille activement sur le sujet à l’heure actuelle.
Ce chiffre est supérieur à 50% chez les éditeurs français, qui apparaissent toujours parmi les plus matures sur le sujet. Cependant, moins de la moitié d’entre eux seulement (37% à l’international et 44% en France) travaille activement sur le sujet à l’heure actuelle.
Pour une grande majorité des répondants (78% en France comme à l’international), les changements intervenus en 2021 au niveau des plateformes (ex : report de la disparition des cookies tiers dans Chrome) ou des réglementations n’ont pas eu d’impact ou ont alors accéléré leurs projets de transition vers un monde sans cookies.
Une partie des éditeurs français (39%) s’inquiète toujours de l’impact potentiel de la disparition des cookies tiers (mais aussi de l’IDFA ou des Device IDs) sur leurs revenus publicitaires, crainte qui se manifeste un peu plus fortement que dans les autres pays. 50% des éditeurs français (contre 30% à l’international) ont mis en place un système de suivi pour analyser l’impact de la monétisation sans cookies. Par ailleurs, 2/3 des éditeurs français ont mis en place un système spécifique de yield optimization pour l’inventaire sans cookies (ex : waterfall management, second adserver), contre seulement 1/3 à l’international.
À l’inverse, une part non négligeable des éditeurs voit en la fin des cookies une opportunité de se différencier via leurs données propriétaires et la qualité de leurs contenus (35% en France et 49% à l’international, en hausse de +100% par rapport à 2021).
Parmi les solutions envisagées, la donnée propriétaire (1st-party data) et le contextuel apparaissent toujours incontestablement comme les deux solutions privilégiées pour la majorité des répondants, tant au niveau mondial que local. L’ID universel demeure en troisième position, et devance Google Privacy Sandbox.
Seulement 45% des éditeurs internationaux, et 50% des éditeurs français, ont une stratégie pour augmenter l’utilisation des logins afin de lutter spécifiquement contre la disparition des cookies tiers. Ainsi, pour 93% des éditeurs mondiaux, et même 97% en France, moins de 50% des utilisateurs sont identifiés avec un login. Les éditeurs se préoccupent notamment de l’impact sur la fidélité et le trafic, de la perturbation potentielle de l’expérience utilisateur, et des conséquences potentielles sur leurs capacités de monétisation.
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