Lutte contre la haine en ligne : un effort pas suffisant des plateformes, selon l’Arcom
Les grandes plateformes en ligne telles que Facebook, TikTok ou Twitter, font preuve d’un « effort de transparence » sur leurs moyens dédiés à la lutte contre les discours de haine, mais ont encore du travail pour respecter les nouvelles règles européennes, a affirmé le gendarme français du numérique.
« Toutes les plateformes ont changé de braquet. (…) Nous constatons des signaux avancés de mise en conformité » avec le Règlement européen sur les services numériques (DSA), qui s’imposera dès le 25 août aux plus grandes plateformes, a déclaré lors d’une conférence de presse Benoît Loutrel, membre du collège de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom).
Toutefois, « tout ne sera pas prêt à cette date », a ajouté le haut fonctionnaire (précédemment passé par Google France).
L’autorité française fait partie des coordinateurs européens chargés de faire respecter le texte. « L’heure de vérité va sonner très vite. Il en va de la crédibilité même du règlement » et de la Commission européenne, a expliqué son président Roch-Olivier Maistre.
Mais selon lui les sanctions prévues par le texte – jusqu’à 6% du chiffre d’affaires annuel mondial – ne seront pas prononcées immédiatement.
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