Le réseau social X est à nouveau accessible mercredi au Brésil après 40 jours de suspension, la plateforme d’Elon Musk ayant rempli les exigences de la Cour suprême liées à la lutte contre la désinformation.
La semaine dernière, le quotidien britannique The Guardian a quitté le réseau social d’Elon Musk, suivi du périodique espagnole La Vanguardia. En France, c’est le groupe Ouest France qui annonce la suspension de l’utilisation de la plateforme, « ne partageant pas les valeurs du groupe ».
Alors qu’Elon Musk a fini par céder aux demandes de la justice brésilienne qui avait suspendu X, les usagers se sont réfugiés sur d’autres plateformes : Threads bien sur, mais Bluesky surtout.
D’après de nouvelles données du cabinet de conseil en stratégie Brand Finance, la marque X a dégringolé dans tous ses classements cette année.
26% des professionnels du marketing interrogés par Kantar UK ont déclaré qu’ils prévoyaient de réduire les dépenses publicitaires sur X en 2025, selon l’étude intitulée Media Reactions.
Accusé de répandre de fausses informations, le réseau social X a été suspendu au Brésil mais l’étau se resserre également en Europe où de premières sanctions pourraient tomber cet automne.
Depuis samedi au Brésil, le réseau social X est bloqué après qu’un juge de la Cour suprême a ordonné sa suspension pour avoir ignoré une série de décisions judiciaires liées à la lutte contre la désinformation.
Threads, le dernier-né de Meta, aura un an vendredi. Le réseau social rival de X (ex Twitter) compte désormais 175 millions d’utilisateurs mensuels, mais peine à les convaincre d’y passer beaucoup de temps et à trouver sa place dans un écosystème déjà saturé.
Selon le Pew Research Center, aux USA, les utilisateurs de X, anciennement Twitter, sont les seuls à rechercher activement des informations sur l’actualité.
La secrétaire d’État au Numérique a dénoncé mercredi une « provocation » après l’annonce lundi par le réseau social X qu’il autorisait désormais officiellement le contenu pornographique sur sa plateforme.
Le réseau social X (ex-Twitter) autorise officiellement la publication de contenus à caractère érotique et pornographique sur sa plateforme, qui en regorgeait déjà depuis de nombreuses années.
Saisi par une dizaine de médias, le tribunal judiciaire de Paris a ordonné jeudi en référé à X (ex-Twitter) de leur fournir une série de données commerciales permettant d’évaluer les revenus que le réseau social tire de leurs contenus.