J’ai parfois l’impression de ne pas avoir grandi. Dans ma tête. J’ai ainsi toujours une tendresse pour les expressions enfantines comme « c’est pas moi, c’est lui », « c’est pas de ma faute » et autre « c’est celui qui dit qui l’est ».
Frédéric Roy
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Cette semaine, j’étais dans mon bureau, assez concentré sur une tâche qui requerrait de la concentration – quelle tâche ? Ce n’est pas le sujet — lorsque j’entendis un bruit inhabituel. Toujours concentré, je n’y prêtais guère plus d’attention jusqu’à ce que la sonnette de l’entrée retentisse…
Ah, chers amis lecteurs, si vous saviez comme je vous envie ! Et vous aussi, amies lectrices, ne soyez pas jalouses. À l’heure où vous lisez cet édito, probablement confortablement installé dans votre canapé – à moins que vous ne dégustiez une brioche de votre brunch – je marche dans la boue, le froid, le vent et selon toutes probabilités, la pluie…
Ne comptez pas sur moi pour commenter la première semaine du président. Comment ça lequel ? Ben oui, celui qui signe des gros parapheurs en public avant de les brandir tels des trophées de chasse. Stop !
J’ai un nouveau camarade ! J’avais déjà plein d’amis dans la vraie vie et sur les réseaux sociaux, mais aucun comme celui-ci. Il est plein d’entrain, très sympa quoiqu’un peu formaliste. À vrai dire, il s’est un peu imposé sans trop me demander mon avis. Son nom est Copilot et depuis hier, il s’installe en haut et à gauche de la page de Microsoft Word sur laquelle j’écris ce texte. Il me rappelle Clippy, ce trombone anthropomorphique…
Deux mille quatre cent quatre-vingt-quatorze. Non, ce n’est pas mon espérance de vie, heureusement. Ni le nombre de signes qu’il vous reste à lire pour terminer cet article. C’est simplement le nombre de numéros qu’il aura fallu pour que je me décide à m’abonner au magazine que je lis depuis son premier numéro. C’était en février 1976, il y a donc quarante-huit ans. J’étais lycéen lorsque j’ai payé 5 francs pour acheter ce premier numéro d’Auto Hebdo…
J’ai une excellente mémoire, mais je ne me souviens pas des dates. Et non, je ne suis pas fou ou atteint d’une perte cognitive précoce. Simplement je revois en détail cette nuit d’été où j’ai été réveillé par une alerte sur mon téléphone sans pouvoir la dater précisément…
Ce matin, j’avais du courrier dans ma boîte aux lettres. Grande nouvelle n’est-ce pas ? Comme le mien votre serveur de messagerie doit crouler sous les offres pour le Black Friday, lequel a enterré le 21 juin pour le titre de jour le plus long de l’année. Mais aujourd’hui, c’est de la boîte en métal accrochée à la grille du jardin dont je vous parle. Elle était bourrée de papier. Pas trop de mauvaises nouvelles pour une fois, mais un énorme magazine…
Ce matin, au milieu des photos prises par des amis, des autos et autres groupes de rock qui peuplent le fil de mes réseaux sociaux, je suis tombé en arrêt sur un tableau de Rembrandt intitulé « Philosophe en méditation ».
Vous êtes peut-être comme moi. Quand tout le monde me dit qu’un film est absolument génial, j’ai beaucoup de réticence à aller le voir. Et la plupart du temps, cela se transforme en abstention pure et simple. Ce qui a généralement pour conséquence que je découvre le chef-d’œuvre en question à la télévision sans être toujours convaincu par le génie de l’auteur ou des acteurs…