Courtes nuits
L’ÉDITO de The Media Leader Dimanche du 16 juin 2024
À l’heure où les plus assidus d’entre vous liront ces lignes, je risque de ne pas m’être totalement arrachés aux bras de Morphée. Car je me serai couché tard. Très tard. Pour suivre le plus longtemps possible la nuit des 24 Heures. De quoi ? Mais du Mans bien sûr. Le deuxième week-end de juin est un moment sacré pour moi. Enfant, j’ai réussi à réparer le poste de télévision familial dans la demi-heure précédant le départ, réalisant ainsi un exploit inimaginable pour un gamin incapable de se servir de ses dix doigts aux dires du corps enseignant.
Le temps a passé, j’ai assisté de nombreuses fois à cette course, parfois dans le confort des VIP, d’autres comme un spectateur ordinaire mais toujours avec cet immense plaisir lorsque je me trouve en ces lieux à ce moment de l’année. Ne me demandez pas pourquoi, c’est inexplicable. Ce week-end pourtant, je suis cette édition devant l’écran de mon ordinateur, faute d’avoir pris des places assez tôt. Curieusement la frustration n’est pas si grande car Eurosport qui détient les droits, propose notamment un canal de diffusion sans les commentaires avec pour seuls sons, ceux de la piste, des stands ou du speaker du circuit.
Comme sur place, presque aussi hypnotisant mais beaucoup moins fort. Mais si je ne suis pas au Mans ce dimanche, c’est aussi parce que je serai à Cannes lundi. Autre ambiance, autre monument, autres rugissements (de Lions) et autres nuits très courtes. Autre passion aussi, celle de la pub – très présente au Mans, soit dit en passant — que je partage avec vous qui lisez cet édito si tôt. Nous aurons l’occasion d’en reparler cette semaine au cours de laquelle j’aurai le plaisir de vous retrouver tous les jours pour une chronique cannoise. Ce sera à 17 heures. Normalement, je serai réveillé depuis longtemps et pour longtemps. Car à Cannes, les nuits sont aussi courtes que celle du Mans. Et pas beaucoup moins bruyantes.
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